Rôle: Doctorant
Consortium: Mines Saint-Étienne, Laboratoire Hubert Curien, Laboratoire TIMA, Laboratoire LCIS
Les circuits sécurisés embarquent des primitives de sécurité : Fonctions Physiques Inclonables (PUF) ou capteurs d’attaques, par exemple. Celles-ci ne remplissent leur rôle que lorsqu’elles sont alimentées, ce qui rend particulièrement menaçantes les attaques menées hors tension. Notre projet vise à vérifier la possibilité d’attaques par laser sur des circuits non-alimentés et à proposer des contre-mesures adaptées. Nous envisageons de : (1) fabriquer un circuit test embarquant des primitives de sécurités simples à des fins de test et de modélisation, (2) réaliser des expérimentations laser sur ce circuit et sur d’autres circuits déjà disponibles, (3) valider des scenarios d’attaques de PUF (clonage) et de capteurs (désactivation), (4) proposer des contre-mesures adaptées, et (5) mettre en évidence cette menace originale et les solutions proposées à travers deux cas d’usages représentatifs : un schéma d’activation à distance d’IP utilisant des PUF et un capteur d’attaques laser.
Ce projet doit permettre une meilleure compréhension des phénomènes physiques mis en jeu lorsqu’un circuit non alimenté est exposé à un rayonnement laser, et de leur application expérimentale. Sa finalité est de proposer de nouveaux principes d’évaluation sécuritaire des circuits vis-à-vis de ces attaques et de valider des contre-mesures adaptées.
Rôle: Post-doctorant
La sécurité physique des circuits intégrés utilisés dans un large éventail d'applications, des cartes à puce aux véhicules automobiles et aux smartphones, représente un défi majeur pour la société, tant en termes de confidentialité que de sécurité. La sécurité de ces systèmes doit être évaluée à l'aide de techniques de pointe, en exploitant des chemins d'attaque complexes afin d'anticiper les futures cyberattaques sur le matériel. Dans ce cadre, le projet FAMAS vise à mettre en évidence les possibilités offertes par un dispositif d'injection de fautes laser à 4 spots, développé par une société française nommée ALPhANOV, afin de pallier les limites des dispositifs monospots. En effet, ces derniers sont limités par la localisation spatiale des fautes injectées dans le composant et par des contraintes temporelles. Pour ce faire, le projet FAMAS permettra de découvrir de nouvelles voies d'attaque et des moyens d'exploiter les multiples fautes à des fins de cryptanalyse. Le projet FAMAS se concentrera sur plusieurs cibles matérielles, à savoir les microcontrôleurs et les dispositifs reconfigurables tels que les FPGA et les SoC-FPGA. Nous étudierons également les contre-mesures à mettre en œuvre contre les attaques susmentionnées.